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Quelle est la différence entre la QVT et la QVCT ?

Mais pourquoi un C est venu s’imposer dans ce terme un peu générique malheureusement (bah oui il faut être honnête on y retrouve un peu de tout et de n’importe quoi !) ?
Reprenons le concept à la base pour voir ce que ça change, ou pas !
 

La QVT : Qualité de Vie au Travail.


Débarquée au début des années 2010 des Etats-Unis où elle a été conceptualisée au début des années 70 (oui c’est long la traversée de l’Atlantique !), la Qualité de Vie au Travail regroupe l’ensemble des actions qui visent à améliorer les conditions de travail, un savant équilibre entre santé des collaborateurs et performance de l’entreprise.

Alors qu’on se le dise, la QVT c’est loin d’être les cours de yoga, les paniers bio ou encore le babyfoot. En tout cas, ce n’est pas que, ces prestations offertes par l’entreprise sont les cerises sur le gâteau, le gâteau étant les conditions de travail. Sans conditions de travail favorisant la santé et la performance, pas de cerise, qui ne tient alors sur rien ou alors pas longtemps.

En France, le terme apparaît en 2013 via l’ANI (Accord National Interprofessionnel) et c’est l’Anact (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) qui la conceptualise en mettant à disposition des entreprises les outils nécessaires pour un faire un levier de performance.

Dans sa volonté de traduire au mieux ce qu’est la QVT, l’Anact a créé la marguerite de la QVT (cliquez sur la photo à gauche) où l’on peut apprécier les thèmes qu’elle permet de traiter dans l’entreprise et qui ont pour objectif l’équilibre santé/performance :
  • Relations et climat social
  • Contenu du travail
  • Santé et prévention
  • Compétences et parcours professionnels
  • Egalité professionnelle pour tous
  • Management participatif, engagement

Quant aux moyens de mise en œuvre, ils reposent sur la collaboration de l’ensemble des acteurs de l’entreprise (voir notre article sur les Espaces De Discussion), l’expérimentation et le dialogue social.

Chaque entreprise peut s’en saisir et construire sa propre démarche à son image, selon ses besoins et ses moyens.

C’est une démarche ambitieuse, qui nécessite du temps, de la concertation et qui s’entretient dans la durée.

En 2022 changement de cap : la QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail), mais pourquoi donc ?


Dans la paragraphe précédent, nous avons commencé par dire ce que n’est pas la QVT, et pour cause, nous voyons tous les jours que ce terme est employé à tout va, comme une espèce de gros chapeau dans lequel sont regroupées les démarches de fond, comme les actions « cosmétiques » de courte durée sous prétexte que cela « rend heureux » les collaborateurs.

Mettez un babyfoot quelque part dans l’entreprise, ce sera le jouet « fun » les premiers mois pour finir comme un meuble encombrant et inutilisé. Par contre mettez en place un groupe de travail sur la santé au travail (pétale violet foncé de la marguerite) dans l’entreprise, et là vous allez améliorer les conditions de travail sur le long terme.

Et bien l’Anact, comme Eose et de nombreux professionnels de la prévention des risques, partagent le constat que de trop nombreuses initiatives sont estampillées QVT sans jamais observer, analyser ou réfléchir aux conditions du travail elles-mêmes.

Constats validés par l’ANI (Accord National Interprofessionnel) de décembre 2020 (et nommé « pour une prévention renforcée et une offre renouvelée en matière de santé au travail et conditions de travail »), celui vient reposer un focus sur les conditions de travail.

Le texte met également l’accent sur la nécessité de travailler en prévention primaire, c’est-à-dire d’agir à la source, en développant une culture de prévention des risques dans l’entreprise afin de déployer une organisation seine pour favoriser le sentiment de qualité de vie au travail.

Ceci nous amène donc au C !

La QVCT, de quoi s’agit-il alors ?


Si l’objectif et les méthodes ne changent pas, l’ajout du C et la communication renforcée de la part de l’Anact tendent à mieux expliquer le fond d’une telle démarche, à savoir revenir à des actions sérieuses impactant directement les conditions de travail.

En mettant l’action sur les conditions de réalisation du travail, on ouvre le champ des possibles, la marguerite devient plus impactante et saisissable pour qui a envie de construire une démarche d’entreprise sur le long terme.

Même si pour des convaincus, cela ne change pas grand-chose dans le fond, cela écarte toute action sans rapport avec le travail lui-même, et on ne peut que s’en réjouir.

Eose et la QVCT


Nous accompagnons depuis toujours nos clients dans la construction de leur démarche QVCT dans les règles de l’Art sur la base de l’ANI et les méthodes Anact.

Démarche singulière à chaque entreprise, quel que soit sa taille et son secteur d’activité, nous aidons nos client à réaliser des diagnostics de situation de travail afin de co-construire les actions pertinentes en cohérence avec la réalité du terrain, les objectifs de l’entreprise et ses moyens.

Pour construire et déployer votre propre démarche, contactez-nous !
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